À L’Isle-d’Espagnac, près d’Angoulême, Hermès inaugure sa 24e maroquinerie en France. Entre artisanat d’excellence et innovation durable, le groupe de luxe confirme son pôle manufacturier dans le Sud-Ouest et prépare de nouvelles expansions en Gironde.
Un site qui allie tradition et modernité
Le nouveau bâtiment de L’Isle-d’Espagnac s’étend sur 5 800 m², mêlant pierre blanche de Charente, bois et verre. Conçu pour être durable, il utilise la géothermie pour réguler la température et 1 800 m² de panneaux photovoltaïques produisent plus d’énergie qu’il n’en consomme. Les ateliers de coupe, piquage et assemblage accueillent déjà 110 artisans, qui seront près de 300 d’ici 2028.
Ici, les artisans signent leur travail, maîtrisent toutes les étapes de fabrication et évoluent dans un cadre à taille humaine. Pas de taylorisme, pas de production à la chaîne : chaque sac, portefeuille ou accessoire Hermès est une pièce unique.
Un pôle manufacturier Sud-Ouest renforcé
L’ouverture de L’Isle-d’Espagnac vient compléter le pôle territorial Hermès, déjà présent à Nontron (Dordogne), Saint-Junien (Haute-Vienne), Montbron (Charente) et Marthon (centre de formation). Avec 1 200 salariés attendus, il s’impose comme le plus important en France spécialisé dans la petite maroquinerie.
Depuis plus de trente ans, Hermès s’installe durablement dans la région : d’abord en Périgord vert en 1991, puis sur les bords de la Vienne en 1998. La marque s’appuie sur ces implantations pour former ses artisans et développer des savoir-faire exigeants, indispensables à la confection des modèles phares de la maison.
La Nouvelle-Aquitaine, un territoire stratégique
Hermès continue son expansion en Gironde avec l’ouverture d’un pôle Guyenne et la création d’ateliers à Saint-Vincent-de-Paul. Un nouveau site est prévu à Loupes en 2026, et un troisième projet est à l’étude près de Bordeaux.
Malgré un contexte économique difficile, Hermès affiche des résultats remarquables : +8,5 % de ventes au premier semestre 2025, près de 15,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et un taux de marge supérieur à 40 %. L’artisanat de luxe reste donc un moteur de prospérité pour la marque et un symbole de savoir-faire français.
À lire aussi : Le Carnaval Café ouvre une nouvelle adresse près de Bordeaux
