La commune d’Izon, en Gironde, prépare le retour d’un symbole emblématique : sa réplique de la statue de la Liberté.
Installée pour la première fois en 1926, offerte par un habitant revenu des États-Unis, elle avait été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. La nouvelle version sera inaugurée le 14 juillet 2026, marquant le centenaire de la première installation.

Cette statue, haute de trois mètres, avait été donnée à la ville par Rey Jeanton, un Izonnais devenu prospère aux États-Unis. Pendant la guerre, les forces allemandes l’avaient fondue pour récupérer le cuivre, privant la commune de ce symbole de liberté. Aujourd’hui, sa reconstruction vise à rappeler aux habitants l’importance de ce patrimoine et des valeurs qu’il incarne.
L’emplacement choisi pour la nouvelle statue, derrière un parking dans le centre-ville, soulève certaines préoccupations parmi les commerçants locaux. La question des places de stationnement reste ouverte, certains craignant que la réduction des parkings n’affecte l’activité commerciale.

Pour financer le projet, la mairie a lancé une cagnotte en septembre dernier, qui a déjà réuni plus de 7 500 €. La priorité est désormais donnée à la fabrication et à l’installation de la statue.
Ce projet représente bien plus qu’une reconstruction : il s’agit de restaurer un symbole historique et culturel qui incarne la liberté et la mémoire collective d’Izon. Prévue pour le 14 juillet 2026, la statue devrait devenir un point de rassemblement et un emblème de fierté pour les habitants, tout en attirant l’attention des visiteurs et amoureux du patrimoine local.
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