Depuis ce lundi 22 septembre 2025, circuler en trottinette électrique ou en engin de déplacement personnel motorisé (EDPM) à Périgueux n’est plus tout à fait la même chose. La mairie vient de mettre en place un arrêté pour limiter les débordements et sécuriser les rues du centre.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en seulement huit mois, 24 accidents impliquant des trottinettes ont été enregistrés dans la ville. C’est deux fois plus qu’en 2024. Face à cette hausse, la municipalité a choisi de revoir les conditions de circulation dans le secteur sauvegardé, c’est-à-dire le cœur historique de Périgueux.
Avant même les mesures locales, les conducteurs d’EDPM doivent respecter plusieurs règles obligatoires :
- avoir au moins 14 ans,
- porter un casque et un équipement rétro-réfléchissant la nuit,
- rouler à 25 km/h maximum,
- ne jamais transporter de passager,
- équiper l’engin d’un frein, d’un avertisseur sonore et de feux avant/arrière,
- ne pas utiliser d’écouteurs ni de téléphone en main,
- posséder une assurance,
- ne pas circuler sur les trottoirs,
- emprunter les pistes cyclables lorsqu’elles existent.

Dans le périmètre délimité par le cours Fénelon, la place Francheville, la place Bugeaud, le boulevard Michel de Montaigne et les rues du centre, de nouvelles règles locales s’appliquent :
- Zones piétonnes et place André-Maurois : circulation interdite, les usagers doivent marcher avec leur trottinette.
- Zones de rencontre : vitesse limitée à 10 km/h entre 6h et 11h. Le reste de la journée, obligation de circuler à pied.
- Stationnement : possible sur les emplacements deux-roues et sur les trottoirs, à condition de ne pas bloquer les piétons.
Les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 135 à 1 500 euros selon l’infraction commise.
Avec ces nouvelles règles, la mairie entend calmer les excès et rendre le centre-ville plus sûr pour les piétons. Un choix assumé, alors que les EDPM séduisent de plus en plus d’usagers mais continuent de poser des problèmes de cohabitation.
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