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Girondins de Bordeaux : Bruno Irles déjà sur la sellette ?

La saison ne fait que commencer, mais la pression est déjà maximale sur les épaules de Bruno Irles. L’entraîneur des Girondins de Bordeaux, nommé pour ramener le club parmi l’élite, pourrait voir son avenir s’assombrir dès ce week-end. Selon certaines informations, un autre résultat qu’une victoire face à Châteaubriant samedi (18h) serait susceptible de provoquer des décisions radicales au sein de la direction.

Un début de saison inquiétant

Avec seulement un nul et une défaite lors des deux premières rencontres, Bordeaux a démarré son opération montée de la pire des manières. L’équipe pointe déjà à cinq longueurs de trois concurrents directs – Angoulême, Les Herbiers et Poitiers – qui ont pris un départ idéal. Un retard certes minime à ce stade, mais qui inquiète, surtout au regard des ambitions affichées et du recrutement massif effectué cet été.

Avant le coup d’envoi de la saison, Bruno Irles lui-même reconnaissait que son effectif était « suffisant pour se battre pour la montée », tout en admettant qu’il restait à prouver qu’il était capable de décrocher l’accession. Deux journées plus tard, les doutes se transforment en critiques.

L’entraîneur des Girondins de Bordeaux, nommé pour ramener le club parmi l’élite, pourrait voir son avenir s’assombrir dès ce week-end.

L’excuse de la préparation n’est plus valable

La saison dernière, l’entraîneur avait souvent évoqué le manque de préparation pour justifier les difficultés de son équipe. Mais cette fois, le technicien de 50 ans a bénéficié d’une intersaison complète et de la possibilité de façonner son effectif selon ses choix. Les arguments s’amenuisent, et la patience de la direction comme des supporters s’effrite.

Le déplacement à Châteaubriant s’annonce donc crucial. L’adversaire, qui reste sur deux défaites, semble idéal pour relancer la machine bordelaise. Mais un nouveau faux pas, contre une équipe à la peine, risquerait d’être le coup de trop pour Irles.

Une confiance déjà fragile

La situation n’est pas nouvelle. Au printemps dernier, la prolongation de Bruno Irles sur le banc n’avait pas fait l’unanimité, pas même auprès de Gérard Lopez. Le président bordelais, déjà hésitant, avait finalement choisi de lui maintenir sa confiance. Aujourd’hui, ce soutien paraît plus fragile que jamais.

Dans un club où la pression populaire est forte et où les attentes sont immenses, l’entraîneur joue sans doute son avenir à court terme. Seule une victoire à Châteaubriant permettrait de calmer les tensions et de relancer une dynamique positive. Si les Girondins veulent encore croire à une montée rapide, ils devront prouver dès samedi que leur ambition n’était pas qu’un discours.

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