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Girondins de Bordeaux : deux nouveaux salariés licenciés

Un an après une vague de licenciements sans précédent, les Girondins de Bordeaux poursuivent leur douloureuse cure d’austérité. Alors que la procédure de redressement judiciaire a officiellement pris fin durant l’été, le club n’a pas retrouvé la sérénité, ni sur le plan financier ni sur le plan sportif. En National 2, les résultats restent en deçà des attentes, et en coulisses, la direction poursuit sa politique de réduction d’effectifs.

Deux salariés de plus quittent le Haillan

Après le plan social massif de 2024, qui avait conduit au départ de près de 90 employés, les Marine et Blanc viennent d’annoncer deux nouvelles suppressions de postes. Cette fois, il s’agit d’un membre du service billetterie et d’un préparateur physique. Si ce chiffre paraît modeste comparé au traumatisme de l’an passé, il n’en demeure pas moins significatif.

Un an après une vague de licenciements sans précédent, les Girondins de Bordeaux poursuivent leur douloureuse cure d’austérité. Crédit : FCGB

Le club bordelais ne compte désormais qu’une dizaine de salariés hors secteur sportif. La direction justifie ces départs en évoquant de simples « ajustements budgétaires » et des doublons dans l’organigramme. Mais pour beaucoup, ces licenciements révèlent surtout l’extrême fragilité économique d’un club qui vit au jour le jour, chaque dépense étant scrutée à l’euro près.

Un paradoxe financier nommé Beugre

Cette rigueur affichée ne concerne pourtant pas tout le monde. Car au même moment, un visage bien connu refait surface au château du Haillan : celui d’Étienne Beugre. L’attaquant ivoirien, arrivé en janvier, est le joueur le mieux rémunéré de l’effectif avec un salaire mensuel avoisinant les 10 000 euros. Une somme considérable à l’échelle d’un club désormais relégué au niveau amateur. Clairement une erreur de casting sur le terrain et dans les comptes.

Écarté du groupe professionnel à l’intersaison, Beugre n’a disputé aucune rencontre depuis le début de saison. Son absence s’expliquait par des problèmes de visa, aujourd’hui réglés. Le joueur est de retour en Gironde et entend bien faire valoir son contrat. Problème : la direction cherchait jusqu’ici à se séparer de lui, afin d’alléger une masse salariale déjà difficile à assumer. Mais Beugre ne souhaite pas quitter le club.

Ces deux actualités – suppressions de postes et retour d’un joueur à gros salaire – symbolisent le paradoxe dans lequel évoluent aujourd’hui notre club des Girondins de Bordeaux. Crédit : FCGB

Réintégration forcée d’un joueur mis à l’écart ?

Face à cette impasse, les dirigeants n’ont que deux options. La première : trouver coûte que coûte une solution de sortie, qu’il s’agisse d’un transfert ou d’une rupture négociée. La seconde : réintégrer le joueur dans l’effectif de Bruno Irlès. L’entraîneur doit d’ailleurs évaluer l’état de forme de l’attaquant cette semaine. Contrairement à d’autres joueurs mis à l’écart cet été, Beugre n’a jamais posé de problème disciplinaire. Cet élément pourrait jouer en sa faveur, d’autant que le club a cruellement besoin de solutions offensives après un début de saison laborieux.

Une atmosphère toujours morose

Ces deux actualités – suppressions de postes et retour d’un joueur à gros salaire – symbolisent le paradoxe dans lequel évoluent aujourd’hui notre club des Girondins de Bordeaux. Entre coupes budgétaires drastiques et choix sportifs contraints, le club historique peine à retrouver une cohérence. Et les résultats sur le terrain sont pour le; moment également décevants.

Alors que le Haillan continue de se vider de ses employés, le vestiaire pourrait bientôt accueillir de nouveau un joueur écarté, pour un retour qui fait déjà débat. Une chose est certaine : malgré la fin du redressement judiciaire, les turbulences sont loin d’être terminées pour les Marine et Blanc. Et l’exigence des résultats doit suivre.

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