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Le deuxième club de Gérard Lopez ne jouera pas en pro pour cette saison

Alors que les Girondins de Bordeaux attendent toujours un signe de renouveau, Boavista, l’autre club de Gérard Lopez, s’effondre. Non inscrit en deuxième division portugaise faute de fonds, le club de Porto risque la relégation administrative et pourrait rejoindre le niveau amateur. Une nouvelle alerte sur la santé du projet Lopez.

Alors que les Girondins de Bordeaux attendent toujours un signe de renouveau, Boavista, l’autre club de Gérard Lopez, s’effondre. © Foot01

Tu connais peut-être les Girondins de Bordeaux, leur histoire, leurs galères récentes… Mais tu as sans doute entendu aussi parler de Boavista. Même propriétaire, même tourmente. Gérard Lopez, actionnaire majoritaire des deux clubs, est une nouvelle fois au cœur de la tempête. Et cette fois, Boavista est en train de couler.

Relégué sportivement en deuxième division portugaise à l’issue de la saison 2024-2025, le club de Porto ne pourra même pas disputer cette Liga 2. Le coup est terrible : faute de moyens financiers, Boavista n’a tout simplement pas été inscrit pour la saison à venir.

Résultat : plus de championnat pro, et une plongée probable vers le niveau amateur. Une gifle pour les supporters et une claque pour le football portugais.

Relégué sportivement en deuxième division portugaise à l’issue de la saison 2024-2025, le club de Porto ne pourra même pas disputer cette Liga 2. © Foot National

Car évidemment, quand Boavista coule, difficile de ne pas penser aux Girondins de Bordeaux. Le parallèle est troublant : des difficultés financières récurrentes, un manque d’investissement durable, des salaires parfois versés au dernier moment… La structure Lopez semble s’effriter de tous les côtés. À Bordeaux, l’avenir reste suspendu à la validation du plan de reprise présenté à la DNCG. Mais que vaut un plan quand son principal garant laisse un autre club sombrer ?

Tu le sens venir, ce vent d’inquiétude qui souffle sur le Haillan ? Car si Gérard Lopez n’a pas pu injecter 2,5 millions pour sauver Boavista, qu’en sera-t-il demain pour maintenir Bordeaux à flot ? L’affaire portugaise vient jeter une lumière crue sur la fragilité de l’édifice bordelais. Le mot “projet” ne suffit plus quand la réalité, elle, clignote en rouge.

Le silence de Gérard Lopez dans cette affaire est assourdissant. Boavista n’est peut-être que le premier domino à tomber. Et si Bordeaux était le prochain ?

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