La rentrée est là, et avec elle, le retour à l’école pour les enfants et au travail pour les adultes. Pour toi qui a peut-être profité de quelques jours à Bordeaux cet été, c’est aussi le moment de jeter un œil sur ce que la ville a vécu en termes de tourisme. Brigitte Bloch, Présidente de l’office de tourisme et des congrès de Bordeaux Métropole, et Jean-Philippe Burgeat, Vice-président de l’Umih 33, dressent le bilan de cette saison estivale 2025, avant de se projeter sur l’arrière-saison.
Pour Brigitte Bloch, la saison a été “stable mais mitigée”. Si le nombre de visiteurs se maintient par rapport à l’année dernière, elle note des arbitrages liés au pouvoir d’achat : les touristes ne renoncent pas à l’hébergement, mais réduisent leurs dépenses annexes, comme les visites guidées ou les restaurants. Jean-Philippe Burgeat confirme : la fréquentation hôtelière a légèrement baissé, tout comme le prix moyen des chambres. “La stabilité n’est pas toujours un indicateur positif”, résume-t-il.

Côté profils, les Français restent majoritaires avec 75 % de la fréquentation, tandis que 25 % sont des visiteurs étrangers, principalement européens. Beaucoup d’Espagnols profitent de la proximité, et les Américains restent la clientèle lointaine la plus fidèle, attirés par le vin et la durée de leur séjour. Cette année, Bordeaux a aussi accueilli un nombre significatif de Canadiens, grâce à la consolidation de vols directs, désormais envisagés à l’année.
La chaleur estivale a cependant obligé les professionnels à adapter les visites. “Certaines activités ont dû être annulées, mais nous proposons des horaires moins chauds pour continuer à faire découvrir la ville”, précise Brigitte Bloch.


L’arrière-saison est déjà en marche et les professionnels s’interrogent sur l’évolution du modèle touristique bordelais. Entre clientèle locale et touristes internationaux, Bordeaux cherche à mieux tirer profit des flux, tout en maintenant son attractivité.
Si tu penses à un week-end prolongé ou une escapade automnale, c’est le moment idéal pour profiter de la ville sans la foule estivale, tout en découvrant un tourisme qui continue de s’adapter à la réalité économique et climatique.
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