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Pollution : Bordeaux est la ville la plus touchée du département

Selon le dernier atlas de la qualité de l’air 2024 publié par Atmo Nouvelle-Aquitaine, la Gironde bénéficie d’un air relativement sain. Si l’agglomération bordelaise reste la zone la plus polluée du département, les niveaux mesurés restent globalement dans la norme.


Les pics de pollution y sont ponctuels, et la moyenne annuelle se maintient dans une fourchette jugée « plutôt bonne » par les experts.

Bordeaux, la zone la plus polluée de la Gironde

Sans surprise, Bordeaux Métropole concentre l’essentiel de la pollution atmosphérique du département. D’après les relevés d’Atmo, la limite réglementaire de dioxyde d’azote (NO₂) – fixée à 40 microgrammes par mètre cube – n’est dépassée que sur la rocade.
Dans le reste de l’agglomération, les valeurs oscillent entre 24 et 32 µg/m³, et tombent en dessous de 16 µg/m³ ailleurs en Gironde.

Cette différence s’explique par la densité du trafic routier, la concentration urbaine et les activités économiques plus intenses dans la métropole bordelaise.

Particules fines : Bordeaux reste dans le vert

Côté particules fines (PM2.5) et particules grossières (PM10), les résultats sont également encourageants.

Sans surprise, Bordeaux Métropole concentre l’essentiel de la pollution atmosphérique du département. Crédit : ATMO
  • Dans la métropole, les concentrations moyennes atteignent 30 µg/m³ pour les PM10, soit l’objectif de qualité fixé au niveau national.
  • Pour les PM2.5, la moyenne annuelle reste inférieure à la valeur cible de 20 µg/m³, mais au-dessus de l’objectif idéal de 10 µg/m³.

Dans le reste de la Gironde, les niveaux sont encore plus bas, souvent en dessous de 24 µg/m³ pour les PM10. La majeure partie du département se situe donc dans le vert sur les cartes de qualité de l’air.

Ozone : une pollution maîtrisée autour de Bordeaux

La pollution à l’ozone (O₃) reste contenue sur l’ensemble du territoire.
Autour de Bordeaux, seuls deux jours ont enregistré un maximum journalier supérieur à 120 µg/m³ sur huit heures glissantes – un seuil considéré comme acceptable.
Ces chiffres confirment une tendance positive pour la métropole, malgré une urbanisation dense.

Une Gironde respirable malgré quelques zones sous surveillance

En résumé, l’étude Atmo 2024 montre que la pollution en Gironde reste modérée.
Si Bordeaux et sa rocade affichent logiquement des concentrations plus élevées, la qualité de l’air reste globalement bonne et conforme aux recommandations européennes.

Des efforts constants en matière de mobilité douce, de transports publics et de transition écologique devraient permettre de maintenir cette dynamique positive dans les prochaines années.

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