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À Bordeaux, des ombrières photovoltaïques en test au-dessus des pistes cyclables

Dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique, Bordeaux Métropole s’engage dans une nouvelle expérimentation en matière d’énergies renouvelables. L’agglomération va tester l’installation d’ombrières photovoltaïques au-dessus de certaines portions de pistes cyclables, une première dans la région.

Ce projet a été validé lors du conseil métropolitain du 11 juillet 2025. Il s’inscrit dans la volonté de la collectivité de maximiser les surfaces disponibles en milieu urbain pour produire de l’énergie solaire, sans empiéter sur les terres agricoles ou les espaces naturels. L’expérimentation portera sur deux sections de la ligne 12 du Réseau vélo express (ReVE), situées à Bruges et à Bordeaux.

Dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique, Bordeaux Métropole s’engage dans une nouvelle expérimentation en matière d’énergies renouvelables.

Des structures innovantes et écologiques

Le premier tronçon, à Bruges, a été confié au groupement Enercoop Nouvelle-Aquitaine/Solstyce/Solevent. L’installation prévue consiste en une structure en acier galvanisé, reposant sur un poteau unique, avec des fondations en béton. Les ombrières culmineront entre 4 et 5 mètres de hauteur, laissant suffisamment d’espace pour garantir la circulation des cyclistes.

Le projet comprend 18 blocs d’ombrières, couvrant une surface de 5 800 m². Leur production annuelle est estimée à 1 341 MWh, ce qui représente l’équivalent de la consommation électrique annuelle de plusieurs centaines de foyers. En plus des panneaux solaires, des éclairages LED seront installés sous les ombrières, renforçant la sécurité des usagers, notamment la nuit.

Une approche complémentaire à Bordeaux

Ici aussi, la structure repose sur des poteaux et charpentes en acier galvanisé, mais elle se distingue par l’ajout d’un système de récupération des eaux pluviales

Le second lot, qui concerne la partie bordelaise de la ligne ReVE 12, sera réalisé par l’entreprise Neomix. Ici aussi, la structure repose sur des poteaux et charpentes en acier galvanisé, mais elle se distingue par l’ajout d’un système de récupération des eaux pluviales, afin d’optimiser la gestion de l’eau en milieu urbain. La surface couverte atteindra 4 546 m², pour une production estimée à 1 245 MWh par an. Ce tronçon sera raccordé au réseau électrique haute tension.

Une vision à long terme

Ce projet pilote s’ajoute à d’autres initiatives locales en faveur de l’énergie solaire, comme l’installation prochaine d’une centrale photovoltaïque sur le toit de la base sous-marine de Bordeaux. En parallèle, la Métropole continue de soutenir des idées novatrices, telles que celle d’une ombrière solaire sur la rocade bordelaise. Si l’expérimentation s’avère concluante, Bordeaux Métropole pourrait déployer ces ombrières sur d’autres axes cyclables, combinant transition énergétique et confort pour les cyclistes.

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