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Des espèces d’oiseaux patrimoniaux de retour dans la forêt de Gironde !

Depuis les terribles incendies de l’été 2022 qui ont ravagé des milliers d’hectares de forêt dans le Sud Gironde et le bassin d’Arcachon, la question de la biodiversité et de la récupération des écosystèmes affectés est au cœur des préoccupations. Mais bonne nouvelle, de nombreuses espèces d’oiseaux patrimoniaux sont de retour dans la forêt de Gironde et des Landes !

Ce sont des signes de récupération encourageants. Au printemps dernier, des observateurs ont repéré trois individus de courlis cendré dans les communes forestières de Saint-Magne et Belin-Béliet. Une nouvelle remarquable, car cette espèce n’avait pas été observée dans cette région depuis des décennies. Le courlis cendré, reconnaissable à ses longues pattes et à son bec caractéristique, est emblématique des vastes landes humides et des plaines de la région. Son retour est donc un indicateur positif de la régénération de l’écosystème local.

Le courlis cendré, reconnaissable à ses longues pattes et à son bec caractéristique, est emblématique des vastes landes humides et des plaines de la région. – ©Parc Landes de Gascogne

Cette espèce, qui niche au sol, a connu un déclin sévère au cours des dernières décennies, au point d’être classée comme vulnérable sur la liste rouge des oiseaux de France de l’UICN. Dans les Landes et en Gironde, sa population nicheuse est estimée à moins de vingt couples, ce qui souligne l’importance de chaque observation de cette espèce rare et précieuse.

Mais le retour du courlis cendré n’est pas le seul signe encourageant. D’autres espèces d’oiseaux patrimoniales, menacées à l’échelle nationale et européenne, ont également été observées dans ces mêmes secteurs. Parmi elles, la fauvette pitchou, la cisticole des joncs et le pipit rousseline ont fait leur grand retour, témoignant de la capacité de la nature à se régénérer même après des événements dévastateurs.

Pour le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, ces observations printanières sont des signaux prometteurs pour l’avenir de la biodiversité dans les zones touchées par les incendies. Elles soulignent également l’importance des oiseaux en tant qu’indicateurs de la réaction de la biodiversité face aux perturbations de l’environnement.

Ces résultats initiaux renforcent la détermination des acteurs locaux à poursuivre leurs efforts de préservation et de restauration des écosystèmes affectés. Ils rappellent également l’importance de protéger ces habitats fragiles et de soutenir les initiatives de conservation de la nature pour garantir un avenir durable pour la faune et la flore locales.

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