Après plusieurs années d’éclipse sur la scène continentale, le rink hockey européen retrouve le chemin de Mérignac. Pour le SAM, cette présence en Coupe d’Europe marque bien plus qu’un simple rendez-vous sportif : elle symbolise une ambition retrouvée, nourrie par des souvenirs glorieux et un collectif profondément renouvelé.

En France, le rink hockey demeure discret, éclipsé par les disciplines plus médiatisées. Pourtant, ce sport sur patins, ultra-rapide et spectaculaire, possède un vrai charme. Guilhem Lescar, entraîneur du SAM, aime rappeler ce qui fait son originalité à nos confères d’Ici Gironde : « On joue avec quatre joueurs de champ et un gardien, comme au hockey sur glace, mais sans les charges violentes. La balle circule très vite, et les contacts sont strictement encadrés, un peu comme au basket. »
Pour faciliter la compréhension du jeu, certaines règles ont évolué récemment. « Depuis trois ans, l’usage des pieds est autorisé. Cette simple modification rend les actions plus fluides et le sport plus lisible pour le public », ajoute-t-il, convaincu que ce tournant aidera le rink hockey à toucher un public plus large.
À Mérignac, l’enthousiasme est déjà bien palpable. Dans les tribunes, les jeunes licenciés du club donnent de la voix, fiers de voir leur discipline gagner en visibilité. Ils sont les premiers supporters d’une équipe qui rêve de renouer avec son riche passé. Car le SAM n’a rien d’un débutant sur la scène nationale ou internationale. Guilhem Lescar ne cache pas sa nostalgie des grandes affiches : « On a remporté une Coupe de France chez les féminines comme chez les masculins. Et puis surtout, il y a eu la Ligue des champions. Jouer Barcelone, Porto… c’était incroyable. La salle était pleine, c’était des moments magiques. »


Cette époque glorieuse nourrit aujourd’hui une ambition assumée : replacer Mérignac parmi les clubs français capables de briller en Europe. Le retour en Coupe d’Europe, après sept ans d’absence, est perçu comme une première étape. L’effectif cosmopolite, mélange de talents locaux et internationaux, incarne cette volonté d’élever le niveau et d’insuffler une nouvelle dynamique.
« On veut se réinstaller dans ces rendez-vous européens, année après année », confie l’entraîneur. À Mérignac, la flamme ne s’est jamais totalement éteinte. Et ce retour sur la scène continentale pourrait bien rallumer, chez les joueurs comme chez les supporters, l’espoir de soirées européennes aussi intenses qu’inespérées. » Et on vous le souhaite !
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