Le 9 décembre 2025, les Comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine, avec le soutien de la Société Miss France et de l’Amicale des Délégués Régionaux, ont publié un communiqué officiel annonçant la destitution de Julie Zitouni, Miss Provence 2025, et d’Ainhoa Lahiettee, Miss Aquitaine 2025. Une décision rare et particulièrement marquante dans le paysage Miss France, motivée par la diffusion d’une vidéo jugée incompatible avec les valeurs de la compétition.
Selon le communiqué, la vidéo en question a été tournée dans les loges de l’élection de Miss France 2026. On y voit les deux jeunes femmes tenir et relayer des propos injurieux visant l’une des douze demi-finalistes. Les comités régionaux soulignent que des paroles de cette nature « sont en totale contradiction avec les valeurs » que Miss Provence et Miss Aquitaine s’efforcent de défendre, notamment celles de respect, de responsabilité et d’exemplarité.

Les responsables régionaux précisent qu’il s’agit d’une décision lourde de conséquences, mais qu’elle s’imposait au regard de la gravité des faits. Avant de pouvoir la prononcer, une concertation avec les services concernés était nécessaire, ce qui explique que les comités n’aient pas pu intervenir plus tôt.
Julie et Aïnhoa avaient pourtant présenté des excuses publiques, ainsi que des excuses adressées aux candidates concernées. Si les comités reconnaissent cet effort, ils estiment néanmoins que la nature des propos tenus rendait « impossible le maintien de leur titre ». En effet, rappellent-ils, le rôle d’une Miss régionale est d’être une ambassadrice de sa région, incarnant sérieux, respect et sens des responsabilités, notamment auprès des nombreuses jeunes femmes qui s’identifient à elle. Une exigence à laquelle les comités affirment rester pleinement fidèles.
Le communiqué ne se limite pas à condamner les paroles des deux Miss. Les responsables régionaux dénoncent également avec fermeté les vagues de cyberviolence et de harcèlement que Julie et Aïnhoa subissent depuis la diffusion de la vidéo. Ils rappellent qu’« aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces » proférées à leur encontre sur les réseaux sociaux, soulignant la nécessité de maintenir un climat de respect même dans la critique.
Les comités affirment vouloir poursuivre leur mission avec « rigueur et vigilance », afin de s’assurer que les futures représentantes de la Provence et de la région Aquitaine puissent exercer leur rôle dans « un cadre exigeant, responsable et digne de la confiance du public ». La décision, bien que sévère, s’inscrit selon eux dans une volonté plus large de préserver l’intégrité et l’image des concours régionaux liés à Miss France.
Signé par Lydia Podossenoff, déléguée régionale du Comité Miss Provence Côte d’Azur, et Eric Laurens, délégué régional du Comité Miss Aquitaine, ce communiqué marque l’un des épisodes les plus retentissants de l’édition 2025 du concours, rappelant combien le titre de Miss engage à la fois visibilité publique, exemplarité et responsabilité personnelle.
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