Découvrez le Palais Gallien, lieu historique de Bordeaux rempli d’histoire. Comme toutes les grandes villes de France, Bordeaux (ou plutôt Burdigala) possède des arènes romaines. Des ruines sont encore visibles aujourd’hui, et, c’est peut-être l’un des monuments de Bordeaux dont l’histoire reste encore en certains points incertaine.
Vous pourrez trouver le Palais Gallien proche de la rue Fondaudège, à quelques pas du Jardin Public à Bordeaux. L’accès se fait par la rue du Dr Albert Barraud. Si aujourd’hui le Palais Gallien est complètement intégré à la ville de Bordeaux, ce n’était pas le cas à l’époque. Il se situait en dehors de l’enceinte de Burdigala. Pour l’atteindre il fallait quitter les faubourgs par la porte Dijeaux et emprunter une voie romaine aujourd’hui disparue. La construction du Palais Gallien daterait du IIème siècle après JC, d’après les études archéologiques réalisées début 2010. L’origine de sa création serait attribuée au passage de l’empereur romain Caracalla, connu notamment pour sa violence et ses massacres.
Les invasions des Francs sur la Gaulle entre 275 et 276 ont définitivement abîmé l’édifice. Finalement, les arènes n’auront connu que quelques dizaines d’année de service, et ne sont pas vraiment illustrées dans l’histoire et le patrimoine de la nation. En 276, les raids francs incendièrent le monument pendant 2 jours. Les gradins, majoritairement constitués de bois partirent en cendre, ne laissant plus que les enceintes en pierre debout.
Au fil des siècles, le Palais Gallien fut disloqué et détérioré à petit feu. A l’époque médiévale, l’amphithéâtre devient isolé et oublié des Bordelais. Il devint rapidement un lieu de débauche, où prostitués et truands se rassemblaient. A tel point que les moines et les religieux qui empruntaient la voie romaine pour circuler pensaient qu’il s’agissait d’un lieu « démoniaque », où sorcières et païens s’adonnaient à des plaisirs interdits.
Il fallut attendre la fin du XVIIIème siècle et la Révolution pour que le Palais Gallien recouvre une utilité publique. Et encore, ce ne fut pas glorieux…Il devient pour un siècle une décharge. Le terrain fut vendu, finissant d’achever la destruction des enceintes et portes extérieures. En 1800, le massacre sera enfin stoppé par l’arrêté du Préfet Thibeaudeau. Peu après, en 1840, l’édifice sera classé monument historique, le protégeant définitivement.
On y va ?
126 Rue Docteur Albert Barraud
33000 Bordeaux
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