Une tentative désespérée mais vaine. Mercredi matin, un habitant de Bordeaux, intrigué par des bruits suspects provenant de la maison voisine, alerte la police. Il pressent qu’un cambriolage est en cours. Rapidement dépêchés sur les lieux, les policiers constatent dès leur arrivée plusieurs signes révélateurs d’une effraction : une vitre brisée et une porte forcée, signes évidents d’une intrusion non autorisée.
En pénétrant dans la maison située dans un quartier résidentiel de la capitale girondine, les forces de l’ordre fouillent d’abord le rez-de-chaussée, mais ne trouvent personne. Elles montent alors à l’étage, où une scène pour le moins surprenante les attend. Trois hommes sont allongés tranquillement dans des lits, comme s’ils dormaient paisiblement. À leur réveil feint, ils tentent de faire croire aux policiers qu’ils sont simplement chez eux, dans leur domicile.
Mais les agents ne sont pas dupes. D’une part, il est 11h15 du matin, un horaire qui rend peu crédible la scène de sieste collective. D’autre part, les suspects ont en leur possession plusieurs objets manifestement volés, ce qui compromet sérieusement leur version des faits. L’attitude des trois hommes, tout comme les indices matériels retrouvés sur place, laissent peu de place au doute.
Âgés de 32, 41 et 42 ans, les trois individus sont immédiatement interpellés puis placés en garde à vue. Leurs identités n’ont pas été rendues publiques à ce stade de l’enquête. Selon les premières informations relayées par le journal Sud Ouest, les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ampleur du préjudice, l’origine des biens retrouvés, et vérifier si d’autres cambriolages pourraient leur être imputés.
L’intervention rapide des voisins et des forces de l’ordre a permis de mettre un terme au méfait en cours. Ce fait divers rappelle l’importance de la vigilance de voisinage, ainsi que les méthodes parfois saugrenues — voire absurdes — que certains délinquants sont prêts à employer pour échapper à la justice. Feindre d’être chez soi, dans le lit même de la victime, n’aura pas suffi à tromper la police bordelaise.
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