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Une œuvre de 5 mètres de haut s’est installée à Bordeaux

Depuis ce lundi 2 décembre, un monstre de métal orne les quais de Bordeaux, un majestueux symbole de la défense des océans : une queue de baleine de 5 mètres de haut et 4 mètres de large. L’œuvre, intitulée « Queue reste-t-il ?« , n’est pas qu’un simple élément décoratif, elle porte un message puissant et engagé. En plus de célébrer l’importance des baleines pour notre écosystème, elle soutient activement Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, emprisonné pour avoir voulu protéger ces créatures marines menacées.

Cette œuvre imposante, qui trône face à la Maison écocitoyenne, incarne bien plus qu’une simple sculpture. Fruit de la collaboration entre la mairie de Bordeaux, Nomads Surfing et l’artiste Jean-François André, elle a pour objectif de sensibiliser le public à la préservation de l’Océan et à la protection des baleines, acteurs essentiels de la régulation des mers. Réalisée à l’occasion des Ocean Days 2023 à la Promenade Sainte-Catherine, cette œuvre s’intègre dans une démarche solidaire de soutien à Paul Watson, un activiste écologiste emblématique.

Une sculpture géante en forme de queue de baleine sensibilise à la préservation des océans à Bordeaux. – ©Équipe rédaction Bouger à Bordeaux

« Queue reste-t-il ? » est donc une sculpture qui symbolise non seulement la beauté de l’océan mais aussi l’urgence de le protéger. Sa présence à Bordeaux vise à interpeller les passants et à susciter une prise de conscience collective sur l’état de nos océans.

La date choisie pour l’installation de l’œuvre n’est pas anodine. En effet, le 2 décembre est aussi l’anniversaire de Paul Watson, et cette année, sa détention au Groenland a été prolongée jusqu’au 18 décembre. Le fondateur de Sea Shepherd, âgé de 74 ans, est détenu depuis juillet dernier après avoir tenté d’intercepter un navire-usine baleinier japonais. Son arrestation, qui pourrait mener à une extradition vers le Japon, a mobilisé de nombreuses voix à travers le monde, et Bordeaux ne fait pas exception.

Jean-François André, sculpteur bordelais, est l’auteur de cette gigantesque queue de baleine en acier, réalisée dans un matériau résistant qui prend une teinte patinée avec le temps. À l’intérieur de la sculpture, un petit monde marin est illuminé chaque soir à partir du coucher du soleil, renforçant l’impact visuel et symbolique de l’œuvre.

La sculpture restera en place jusqu’au 13 janvier 2025, offrant ainsi un moment de réflexion et d’action à tous ceux qui la contempleront. Un appel à la solidarité envers la nature et à l’action collective pour préserver l’océan, qui, plus que jamais, en a besoin.

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