Depuis des années, les habitants du quartier des Capucins à Bordeaux vivent un enfer au quotidien. Trafic de drogue, incivilités et nuisances sonores rythment leur vie, créant un sentiment d’insécurité permanent.
Un quotidien rythmé par le deal et la peur
Étudiants, familles, retraités, tous subissent les conséquences de ce trafic incessant. Des points de deal à ciel ouvert, des sollicitations constantes pour acheter de la drogue, et un climat de tension permanent : « C’est invivable« , confie un riverain. Le bruit des transactions et des altercations nocturnes perturbe le sommeil et la tranquillité des habitants.
Des voitures transformées en caches de drogue
La situation est devenue si grave que certains habitants ont retrouvé de la drogue cachée dans leur véhicule. « J‘ai découvert des pochons de cannabis dans mon pare-chocs arrière« , raconte un riverain exaspéré. La peur et l’incompréhension s’installent face à l’inaction apparente des autorités.
La municipalité se mobilise, mais les habitants exigent plus
La ville de Bordeaux assure mettre tout en œuvre pour lutter contre ce fléau. De nouvelles caméras de surveillance ont été installées, et la présence policière municipale a été renforcée. Mais pour les habitants, ces mesures ne suffisent pas. Ils exigent une action plus musclée de la part de l’État et une réponse judiciaire plus ferme. Le week-end dernier, excédés par l’inertie ressentie, les habitants ont manifesté pour la première fois devant l’Hôtel de Ville. Ils ont exprimé leur colère et leur ras-le-bol face à une situation qui n’a que trop duré.
Un appel à l’aide et à l’action
Le quartier des Capucins lance un appel à l’aide. Les habitants ne demandent qu’à retrouver une vie paisible et sécurisée. La balle est désormais dans le camp des autorités locales et nationales. La question est simple : combien de temps faudra-t-il encore attendre avant que des solutions concrètes et efficaces soient mises en place ? En attendant, les habitants des Capucins continuent de vivre dans la peur et l’incertitude, prisonniers d’un quartier gangrené par le trafic de drogue. Jusqu’à quand ?
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