Après un premier refus, le projet de magasin Lidl situé avenue du Général Leclerc, en extra rocade de Pessac, a été validé par la Commission nationale d’aménagement commercial. Un revirement qui relance les débats sur l’équilibre entre grande distribution et commerces de proximité.

Tu pensais que c’était enterré ? Eh bien non. Le projet de Lidl à Pessac, rejeté en février dernier, vient finalement d’obtenir le feu vert de la Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC). Rendez-vous au 200 avenue du Général-Leclerc, là où l’enseigne allemande prévoit d’installer une nouvelle surface de vente de 1 591 m². Pour y parvenir, le bâtiment de l’entreprise de remorques Soumat sera rasé.
Ce retournement de situation a de quoi faire grincer des dents. Car en février, la commission départementale avait été claire : huit voix contre, une seule pour. En cause ? Le risque de fragilisation des commerces de proximité dans les quartiers alentour : Cap de Bos, Magonty, France, mais aussi ceux de Cestas, à quelques kilomètres à peine. Trop proche, trop gros, trop impactant. Mais Lidl n’a pas dit son dernier mot. Recours déposé le 25 février, argumentaire solide, et soutien du ministre de l’Urbanisme et du Commerce : le dossier a fini par convaincre la CNAC.

Ce qui a fait pencher la balance ? D’abord, les accès. La commission juge les dessertes routières et piétonnes « satisfaisantes ». Ensuite, l’impact sur la circulation serait, selon elle, minime. Et surtout, Lidl a sorti la carte verte. Le projet prévoit une nette amélioration écologique du site : 26 % de surface artificialisée en moins, 1 359 m² de pleine terre gagnés là où il n’y en avait pas, des cheminements imperméables réduits de plus de 75 %, et même des panneaux photovoltaïques couvrant 40 % de la toiture, soit 1 057 m².
Côté stationnement, 73 places sont annoncées : 15 à l’extérieur, toutes perméables, et 58 au rez-de-chaussée. Un geste pour l’environnement, un clin d’œil à la réglementation, et un argument de poids pour faire passer la pilule.
La bataille semble donc terminée sur le papier, mais dans les rues de Pessac, elle ne fait peut-être que commencer. Toi, tu en penses quoi ? Grande surface accessible ou menace pour ton petit primeur préféré ?
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