L’été, tu le vis peut-être comme une parenthèse de liberté. Mais pour des milliers de chiens et chats, c’est la saison de tous les abandons. À Mérignac, près de Bordeaux, le refuge SPA tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Trop d’animaux arrivent. Pas assez repartent.
Tu te dis peut-être que ce genre de situation ne te concerne pas. Pourtant, plus de 200 000 animaux sont abandonnés chaque année en France, et certains parlent même de 420 000. Des chiffres accablants, portés par des réalités parfois banales : une séparation, des difficultés financières, ou simplement des vacances « incompatibles » avec un animal. Résultat ? Des chiens lâchés en forêt, des chats laissés dans des boîtes en carton, ou confiés en urgence à des refuges déjà débordés.
À Mérignac, le refuge peut accueillir jusqu’à 250 chiens. En ce début juillet, 180 chiens, une centaine de chats et quelques lapins y vivent, pris en charge par 26 salariés et 90 bénévoles. Une solution qui ne peut être durable, explique Amanda Pirois, la chargée des adoptions, au journal Sud Ouest. Car plus un animal reste enfermé, plus il a du mal à se réadapter à une vie de famille. Malgré les soins, les jeux, les câlins et les éducateurs canins, le temps joue contre eux.
Et pendant que la canicule s’installe, les adoptions ralentissent. Les visiteurs se font rares ou viennent « juste pour regarder ». Un comportement que les équipes vivent difficilement.
Toi aussi, tu peux faire la différence. Adopter, ce n’est pas un caprice. C’est un engagement, un choix responsable, mûri et réfléchi. C’est du temps, de l’argent, de l’amour aussi. Mais c’est surtout un avenir que tu offres à un être vivant qui fera partie intégrante de ta famille.
Et si tu n’es pas prêt à t’engager sur le long terme, tu peux aussi devenir famille d’accueil. Accueillir un animal temporairement, lui offrir un environnement stable en attendant mieux, c’est déjà beaucoup.
Le refuge de Mérignac ne baisse pas les bras. Mais il compte sur toi, sur nous tous, pour que les box se vident… dans le bon sens. Parce qu’un animal, ça ne s’abandonne jamais.
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