Depuis le 1er janvier 2022, Bordeaux contrôle le stationnement payant via des voitures flasheuses, équipées de caméras à lecture automatique des plaques d’immatriculation. Ces véhicules sillonnent la ville pour repérer les stationnements non réglés et émettre des forfaits post-stationnement (FPS), remplaçant les anciennes amendes.
En 2024, le produit de ces FPS avait atteint 12,1 millions d’euros, contre 11,6 millions en 2023. Mais pour le premier semestre 2025, la métropole n’a encaissé que 5,6 millions d’euros, ce qui laisse envisager une baisse possible à 11,2 millions d’euros sur l’année. La mairie y voit le signe d’un système arrivé à son rythme de croisière : le périmètre du stationnement payant ne s’étend plus, et la gestion reste prudente, avec des agents municipaux qui continuent de contrôler et vérifier les situations via les images captées par les voitures flasheuses.

Aujourd’hui, Bordeaux compte environ 27 000 places de stationnement payant sur la voirie. La pause dans l’extension du secteur payant et la stabilisation de la zone couverte expliquent en partie la baisse du rendement.
En résumé, les voitures flasheuses continuent de veiller sur les rues bordelaises, mais leur activité pourrait générer moins de recettes en 2025, signe que le système de contrôle du stationnement a trouvé son équilibre et que la ville stabilise sa politique tarifaire.
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