Le EF English Proficiency Index 2025 confirme une réalité connue : la France progresse lentement en anglais, et la Nouvelle-Aquitaine se situe en dessous de la moyenne nationale. Bordeaux tire son épingle du jeu, mais la région reste loin des villes les plus performantes. Pourtant, pour attirer touristes, étudiants, investisseurs et entreprises étrangères, maîtriser l’anglais n’est plus un simple atout, c’est une nécessité.
La région s’appuie sur des secteurs fortement connectés à l’international. Le vin, le tourisme côtier, la filère aéronautique et numérique ou encore le dynamisme universitaire impliquent des échanges constants avec des partenaires étrangers. Dans ces contextes, savoir communiquer, négocier et collaborer en anglais est crucial.
Or, le principal obstacle reste l’oral. Si de nombreux habitants comprennent l’anglais écrit et audio, ils manquent souvent de confiance pour parler. Cela se traduit par des commerçants incapables de répondre aux touristes, des saisonniers hésitants, ou des professionnels qui restent silencieux lors de réunions internationales.
Pour progresser, la région peut s’appuyer sur plusieurs leviers : organiser des clubs de conversation et événements en anglais, multiplier les échanges scolaires et universitaires, proposer des formations sectorielles adaptées aux métiers exportateurs, et favoriser des immersions linguistiques à l’étranger, même courtes.
Vivre dans un pays anglophone reste le moyen le plus efficace de gagner en fluidité et en assurance. Combinée à des pratiques locales régulières, cette expérience permet de surmonter le blocage de l’oral et de mieux se préparer aux échanges internationaux.
La Nouvelle-Aquitaine attire déjà des visiteurs et des investissements du monde entier. Pour renforcer son rayonnement et sa compétitivité, il est temps que ses habitants soient eux aussi à l’aise pour dialoguer et collaborer en anglais, transformant ainsi une faiblesse régionale en atout stratégique.
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