La crise profonde que traversent les Girondins de Bordeaux ne cesse de s’aggraver, cette fois-ci avec des répercussions sociales majeures. En effet, alors que le club peine toujours à retrouver une place honorable dans le football français, il fait face à une situation inédite en interne.
Un plan social d’une ampleur historique a été annoncé, menaçant directement 95 emplois au sein du club. Ce sont autant de familles qui risquent d’être confrontées à des difficultés financières suite à cette décision.
Ces licenciements massifs sont les conséquences d’une gestion qui a progressivement plongé les Girondins dans une situation économique critique. Le plan social coûtera environ 6,5 millions d’euros, un montant qui viendra s’ajouter à la dette déjà importante du club. Ce fardeau financier pèse lourdement sur la direction, qui est désormais contrainte de prendre des mesures drastiques pour tenter de redresser la barre.
Le comité de direction n’est pas exempté de ces décisions. Parmi les départs annoncés, Admar Lopes, directeur sportif, James Stevens, conseiller proche du propriétaire Gérard Lopez, et Thomas Jacquemier, directeur général, devront quitter leurs fonctions. Le remplacement de Jacquemier est déjà en préparation, et devrait avoir lieu en novembre, un signe que le club cherche à réorganiser sa structure de manière rapide et efficace, malgré la tempête.
L’avenir des Girondins de Bordeaux s’annonce extrêmement incertain. Les interrogations sur la capacité du club à se relever de cette double crise, sportive et financière, sont nombreuses. Certains évoquent même la possibilité de voir le club devoir compter sur des bénévoles pour assurer son fonctionnement au quotidien, à l’image de certaines équipes évoluant dans les divisions inférieures du football amateur.
Cette situation dramatique témoigne de l’ampleur de la catastrophe qui a frappé ce club historique. La mauvaise gestion, tant financière que sportive, a conduit à une véritable hémorragie au sein du club, affectant tant les joueurs que les salariés. Les supporters des Girondins assistent, impuissants, à la lente chute d’une institution qui, il n’y a pas si longtemps, jouait les premiers rôles en Ligue 1. Aujourd’hui, la question qui se pose est : jusqu’où ira cette descente aux enfers et quel avenir peut-on envisager pour ce club mythique ?
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