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Le centre pénitentiaire de Gradignan en état de siège pour une histoire de poulet-frites

C’est une histoire hallucinante qui est arrivée mardi soir au centre pénitentiaire de Gradignan. Plusieurs détenus se sont rebellés suite à une modification du menu de la cantine. Une unité d’intervention spécialisée a dû intervenir pour calmer la situation.

Mardi 25 janvier, dans les environs de 20h, une quarantaine de détenus ont refusé de rentrer dans leurs cellules pour une histoire de poulet-frites. En effet, comme nous le rapporte l’UFAP UNSA Justice dans un communiqué, les détenus ont voulu protester contre l’arrêt temporaire de « poulet-frites » à la cantine.

© La maison d'arrêt de Gradignan est surchargée et peine à contenir les détenus. Pixabay (illustration)
© La maison d’arrêt de Gradignan est surchargée et peine à contenir les détenus. Pixabay (illustration)

Une situation des plus cocasse qui aurait pu dégénérer sans l’intervention rapide des Eris (Équipes régionales d’intervention et de sécurité). Le syndicat précise que « la présence de « poulet-frites » n’est pas un dû, mais une faveur accordée à la population carcérale. »

Actuellement, la maison d’arrêt de Gradignan compte près de 700 détenues, soit 200% de sa capacité d’accueil.

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