Pierre Hurmic, le maire écologiste de Bordeaux, annonce le déplacement de la zone d’accostage des paquebots de croisière. Fini les « immeubles flottants » en plein cœur de la cité bordelaise ? C’est en tout cas l’ambition de Pierre Hurmic, qui a dévoilé son projet dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Un impact environnemental et touristique à prendre en compte
Soucieux de l’impact environnemental de ces mastodontes des mers, le maire écologiste souhaite les éloigner du centre-ville pour les installer en aval du pont Chaban-Delmas. L’objectif est clair : les contraindre à s’alimenter en électricité à quai, évitant ainsi l’utilisation de leurs moteurs polluants.
Pierre Hurmic ne s’arrête pas là. Il entend également limiter le nombre d’escales annuelles à Bordeaux, les faisant passer d’une soixantaine actuellement à une quarantaine environ. Un « plafond » jugé nécessaire pour préserver la quiétude de la ville et limiter son envahissement par les touristes.
Une décision contrainte par la réglementation
Le maire rappelle toutefois que sa marge de manœuvre est limitée. En effet, il n’a pas le pouvoir d’interdire l’accostage d’un paquebot dès lors qu’il respecte le Code de la navigation.
Vers un tourisme fluvial plus durable ?
Pierre Hurmic affiche une volonté claire : concilier écologie et économie du fleuve. Déplacer les paquebots de croisière s’inscrit dans cette démarche, tout comme la promotion d’un tourisme fluvial plus durable. L’annonce du maire a suscité des réactions contrastées. Si certains applaudissent cette mesure, d’autres redoutent les répercussions économiques sur la ville, notamment pour les commerces qui profitent de l’afflux de touristes.
Un avenir incertain pour les croisières à Bordeaux
L’avenir des paquebots de croisière à Bordeaux reste donc incertain. Le projet de Pierre Hurmic devra franchir plusieurs étapes administratives et faire face à l’opposition de certains acteurs économiques. Une chose est sûre : la question de l’impact environnemental et touristique de ces navires ne manquera pas de continuer à alimenter les débats dans les mois à venir.
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