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Le monde de la culture française mais aussi bordelaise est inquiète pour son avenir

Yann16 septembre 2021

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« Le public est prêt mais réticent », il faut redonner confiance aux spectateurs pour aller voir des spectacles. Le monde culturel souffre et son avenir semble bien incertain.

Nous avons rencontré Fanny Delacroix et Michel Goudard, les organisateurs du festival Les Fous Rires de Bordeaux qui nous ont fait part de leurs inquiétudes pourle monde culturel face aux comportements des spectateurs qui n’ont plus l’habitude de se projeter dû à la crise sanitaire. Il y a beaucoup de réservations de dernières minutes liées à l’incertitude que le programme soit maintenu, c’est une appréhension globale venant des professionnels et des particuliers, ce qui entraîne une baisse des fréquentations des salles.
Actuellement, nous remarquons le phénomène du « No show » qui a encore frappé lors du dernier spectacle au Théâtre Femina de Bordeaux où il y avait 700 réservations dont 158 personnes qui ne se sont pas présentées. Une douche froide pour l’univers du théâtre.

La fuite du personnel est également une préoccupation : le secteur manque de chauffeurs, de techniciens, de restaurateurs et bien d’autres métiers encore qui sont pourtant des éléments indispensables lors des représentations culturelles. « Nous avons tous besoin de travailler les uns avec les autres », indique Dimitri Boutleux l’adjoint au maire chargé de la création et des expressions culturelles de Bordeaux.

Différentes actions sont mises en œuvre pour faire face à cette crise notamment au seins de l’entreprise Alhambra Production et d’Euterpe Promotion, fondé par Michel Goudard, qui a créer un service de restauration pour les représentations dites « One Shot » afin de nourrir le personnel lors des représentations, avec à la clé des créations d’emplois. L’objectif actuel pour le monde culturel est de faire salle comble ces prochains mois.