La finale du TOP 14 2024/2025 aura été aussi spectaculaire qu’intense, offrant aux supporters de l’UBB une saison riche en émotions. Même si, finalement, ce sont les Toulousains qui sont repartis avec le bouclier de Brennus après prolongations, les Bordelais n’ont pas tout perdu.
L’Union Bordeaux-Bègles avait pourtant tout mis en œuvre pour remporter ce premier titre tant espéré. Portés par leur charismatique ouvreur Matthieu Jalibert, les joueurs de Yannick Bru ont cru jusqu’au bout pouvoir inverser l’histoire face à leur adversaire récurrent, le Stade Toulousain. Malgré leur détermination et leur investissement total sur le terrain, la discipline et la puissance du pack rouge et noir auront fait la différence.

Cette défaite amère masque pourtant une réalité encourageante pour Bordeaux : le club progresse continuellement et semble désormais capable de rivaliser régulièrement avec Toulouse, que ce soit en championnat ou sur la scène européenne. L’UBB avait d’ailleurs marqué les esprits en éliminant ces mêmes Toulousains en demi-finale de Champions Cup cette saison, prouvant ainsi que l’écart entre les deux formations se réduit considérablement.
Sur le plan financier, l’Union Bordeaux-Bègles sort néanmoins gagnante de cette saison remarquable. Malgré la frustration liée à la défaite, le club girondin a été généreusement récompensé par la Ligue Nationale de Rugby, qui lui a versé une prime conséquente de 1 447 211 euros au titre de la méritocratie sportive. Une somme non négligeable, très proche de celle du vainqueur toulousain, qui s’est vu attribuer 1 535 211 euros.

Ce montant vient renforcer la stabilité économique du club, déjà reconnue comme exemplaire dans l’élite du rugby français. Laurent Marti, président de l’UBB, se félicite régulièrement de la gestion financière rigoureuse mise en place ces dernières années, faisant de Bordeaux l’une des rares équipes du TOP 14 à afficher une santé économique impeccable.
Un budget de 34 millions d’euros en hausse
Avec un budget de 34 millions d’euros, Bordeaux demeure certes derrière Toulouse, qui culmine à 50 millions, mais réussit à tirer efficacement son épingle du jeu en maximisant son potentiel sportif et financier. Cette performance économique permet à l’UBB de viser toujours plus haut, en investissant notamment dans des infrastructures modernes, un recrutement ambitieux et une formation performante pour rester compétitif à long terme.
Cette stabilité économique et sportive offre à l’Union Bordeaux-Bègles des perspectives intéressantes pour les prochaines saisons. Malgré ce nouvel échec en finale face au grand rival toulousain, l’UBB apparaît comme un candidat crédible pour décrocher enfin un premier Brennus, attendu avec impatience par tout un peuple girondin.

Si Toulouse reste le grand gagnant immédiat de la finale 2025, l’UBB peut s’enorgueillir d’avoir posé les bases solides pour rivaliser durablement avec le géant rouge et noir. Cette récompense financière est ainsi bien plus qu’un simple lot de consolation : elle symbolise la reconnaissance d’une équipe devenue incontournable dans le paysage du rugby français.
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