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Métropole de Bordeaux : le logement neuf en chute libre

L’Observatoire de l’immobilier du Sud Ouest (Oiso) dresse un bilan alarmant pour 2023 : le marché du logement neuf à Bordeaux est en plein déclin, avec des baisses spectaculaires des mises en vente, des ventes et une production en berne.

Ventes et production en berne

Crise immobilière à Bordeaux : Ventes et mises en vente en chute libre, production en berne.
  • Le nombre de mises en vente a chuté de 34% entre 2022 et 2023.
  • Les ventes ont baissé de 59% sur la même période.
  • Le nombre de retraits de permis de construire a triplé.

Les causes de la crise

  • Accumulation de contraintes depuis 2019 : année pré-électorale, changement de gouvernance dans certaines communes, crise sanitaire, allongement des délais d’obtention des permis de construire, hausse des coûts de construction et des taux d’intérêt.
  • Disparition des investisseurs : la rentabilité locative est devenue trop faible à cause des prix élevés et des contraintes environnementales.
  • Désaffection des secteurs aménagés : les ventes dans ces zones ont chuté de 70% à 28%.
  • Logements inadaptés à la demande : les T3 et T4 représentent 70% des stocks, alors que la demande porte majoritairement sur des T1 et T2.

Conséquences de la crise

Marasme du marché neuf : Conséquences de crises multiples, coûts et délais en hausse. Crédit Agence APPA
  • Glissement de la clientèle vers l’accession aidée : le PSLA et le BRS attirent de plus en plus d’acquéreurs qui étaient auparavant sur le marché du logement libre.
  • Pression sur les bailleurs sociaux : ils doivent loger les plus précaires mais aussi répondre à la demande croissante des acquéreurs éligibles au BRS.

Vers un changement de modèle

  • Réhabilitation du patrimoine existant : une piste pour compenser la baisse de production de logements neufs.
  • Modularité et diversification des usages : adapter les logements aux besoins d’une population en constante évolution.

L’avenir du marché immobilier bordelais est incertain. La profession est consciente qu’un changement de modèle est nécessaire pour répondre aux nouvelles attentes des clients et faire face aux nombreux défis qui se posent.

Investisseurs et primo-accédants : Désertion du marché, prix et taux d’intérêt dissuasifs.
  • L’impact de la crise sur les prix : les prix du logement neuf à Bordeaux n’ont pas encore baissé, mais il est probable qu’ils le fassent dans les prochains mois.
  • L’évolution des taux d’intérêt : une baisse des taux pourrait relancer le marché, mais il est difficile de prédire quand cela se produira.
  • Le rôle des pouvoirs publics : les collectivités locales ont un rôle important à jouer pour soutenir la production de logements abordables et adaptés aux besoins des habitants.

La crise du logement à Bordeaux est un problème complexe qui ne peut être résolu par des solutions simples. Il faudra une réflexion collective et une mobilisation de tous les acteurs pour trouver des solutions durables.

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